Récemment, dans ma précipitation, je me suis brûlé sur la cuisinière. Aïe! Ce malencontreux événement m’a fait réaliser la fragilité de mes mains : elles supportent mal le chaud et le froid, elles s’égratignent facilement, elles peuvent même perdre un doigt ou deux par inadvertance.

Imaginez que vous entrez dans une salle de conférence pour prendre la parole devant plusieurs personnes « importantes » (au fait, qui ne l’est pas?). Au moment d’ouvrir la bouche, vous réalisez que — malheur! — vous êtes encore en pyjama!

Au moment où mes doigts pianotent ces phrases, je viens de participer au tout premier minigym communautaire à Saint-Adrien, dans le gymnase de l’école. Ne connaissez-vous pas? C’est une invitation à la collectivité à se rassembler pour le plaisir de bouger pendant la saison froide.

Avez-vous eu la chance de visiter le tout nouveau parc de l’école primaire de Saint-Adrien? Les installations en bois massives offrent à l’imagination une multitude de manières de s’y mouvoir, pour tous les niveaux.

L'être humain a évolué pour exceller à la course. Bien que nous ne soyons pas particulièrement rapides, nous surpassons à peu près toutes les autres espèces sur de longues distances, en particulier dans des conditions de chaleur intense.

Être un héros du mouvement entraîne son lot de déformations professionnelles. Je dois vous l’avouer, je prends un malin plaisir à analyser à leur insu la manière de courir des gens.

Je croise parfois ici et là différents conseils santé issus des conclusions d’études scientifiques médiatisées. Comme plusieurs, j’en retire le même sentiment que lorsque j’ajoute une pièce à un casse-tête inachevé : l’impression de progresser dans la compréhension de l’organisme humain.